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Bakara Doucouré a payé son infidélité au prix de sa liberté. Attrapé en flagrant « délit » par son épouse, l’homme a eu une violente altercation avec celle-ci. Ce qui lui a valu un bref séjour en milieu carcéral.
Envoyé en prison depuis le 25 mai pour coups et blessures volontaires à conjoint, Bakara Doucouré a compté sur l’amour de sa deuxième femme pour recouvrer la liberté. Et pourtant, celle-ci a été à l’origine de son incarcération, pendant quelques jours. Ce, à cause de son infidélité. Marié à deux épouses, Doucouré a profité de l’absence de sa seconde épouse pour inviter dans leur appartement sa maîtresse. Sa femme, qui avait rejoint le domicile familial après son accouchement, est venue à l’improviste chez elle, pour récupérer son carnet de santé.
Grande fut sa surprise, quand elle a constaté que toutes leurs photos ont été enlevées. Avant de réaliser ce qui se passait, elle est tombée nez à nez avec l’amante de son époux. C’est ainsi qu’une violente dispute a éclaté entre les deux dames. L’homme, qui n’a pas pu donner une explication à son épouse, s’est résolu à séparer les deux femmes. Mal lui en a pris, car, il s’est attiré la rage de la nouvelle maman, Aminata.
Une bagarre a éclaté entre les époux. Trahie, Aminata Ndiaye a déposé plainte contre son époux pour coups et blessures volontaires.
A la barre, la plaignante, les yeux larmoyants, a déclaré qu’elle n’a jamais souhaité la prison à son mari qu’elle aime. « Je pensais que mon action allait juste aboutir au divorce. C’est un très bon mari. Je travaille, mais je n’assume aucune des charges du foyer », a-t-elle déclaré. Préférant rester avec son mari, malgré son infidélité, elle a justifié sa décision par le droit de son mari à avoir quatre épouses.
Le prévenu a quant lui expliqué qu’il a enlevé les photos, car il voulait cacher à sa maîtresse qu’il était marié. Père de cinq enfants, cet opérateur économique renseigne qu’il voulait juste raisonner son épouse.
A la suite du parquet qui a requis l’application de la loi, l’avocat de la défense a sollicité une application bienveillante de la loi pénale.
Bakara Doucouré a finalement été reconnu coupable des faits qui lui sont reprochés. Il a écopé d’une peine d’un mois assorti du sursis. En sus de cette condamnation, il est contraint de payer une amende de 50 mille