Le refoulement massif des congolais en Angola continue. Au total, 200 personnes dont 59 enfants et 50 femmes sont retournées. En détresse, pas de vivres, aucune prise en charge médicale dans la cité frontalière de Kamako, à 150 km de Tshikapa au Kasaï, où ils se retrouvent.
Au cours de la visite d’inspection à la limite frontalière de Tshisanda à Kamako effectuée mercredi à vendredi 21 juin 2024, le commandant de la Police au Kasaï, le commissaire divisionnaire Sylvano Kasongo a rencontré son homologue angolais Gerson Vieira Miguel, commandant provincial de la police de Lunda norte et la délégation provinciale du ministère de l’Intérieur.
Les deux autorités ont abordé la question liée à l’immigration clandestine et la situation sécuritaire dans les différentes frontières entre la République d’Angola et le Kasaï.
Sur ce, le général Silvano Kasongo appelle la population congolaise à éviter l’immigration clandestine.
La société civile locale, de son côté, demande demande aux services de sécurité de rester vigilants sur cette situation, pour connaître la réalité de ce refoulement afin d’organiser le rapatriement volontaire dans cette partie du pays.
Le coordinateur de la société civile force vive de Kabuakala, Daouda Kujimiji, a, dans un échange téléphonique avec la presse, précisé que ces gens ne sont pas encore identifiés jusqu’à présent.
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