C’est une règle depuis un long moment à Kinshasa où, le sable couvre les différentes artères rarement du reste, soumises à un coup de balai. Aucun programme n’est mis en place pour le nettoyage au besoin l’arrosage des routes, avenues et rues à Kinshasa, rendant ainsi l’air respiré à la fois toxique que désagréable. Un calvaire qui n’épargne pas la circulation routière dans la capitale congolaise.
Au regard de ce tableau, Kinshasa mérite, le qualificatif, la sablonneuse et la poussiéreuse. C’est ici le lieu de rappeler sans crainte d’être contredit que le dernier coup de balai date de quelques jours avant la cérémonie de prestation de serment du président de la République le 20 janvier dernier. Cette opération n’a lieu que lors d’une grande cérémonie, d’une visite d’une grande personnalité , d’un forum international…
C’est l’un des défis de l’équipe Bumba. Mettre en place un programme d’assainissement doté des moyens pour le nettoyage régulier des différentes artères, l’arrosage de certains coins dans le but d’atténuer l’impact de la poussière sur la population exposée à des maladies respiratoires, faire du ramassage de sable un souci. Ce défi pourrait contribuer efficacement à rendre la ville de Kinshasa vivable surtout en cette période de saison sèche où le sable et la poussière font bon ménage. L’heure est à la traduction en acte du programme » Kinshasa ezo bonga », entendez « Kinshasa change ».
De couches de sable sur la chaussée ou partout ailleurs sont à combattre en vue de réduire, les conséquences multiformes de cet état des choses sur la vie de la population.
Zamenga Odimbale
Actu 7