Médecine légale : une filière en manque dans les universités congolaises

Le premier colloque international sur les enjeux et défis de la médecine légale en République démocratique du Congo (RDC), s’est clôturé mercredi à Kinshasa.

Organisé du 17 au 19 juillet, ce rendez-vous scientifique a réuni des experts de la RDC, de l’Argentine, du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de la France, de la Guinée, Guatemala, Pérou, du Sénégal et de la Tunisie.

Les participants à ce colloque ont plaidé entre autres auprès du gouvernement pour la création de la médecine légale comme filière à part entière dans les facultés de médecine en RDC. Cela devrait s’accompagner des infrastructures et des équipements modernes pour la pratique médico-légale.

Ils ont également recommandé au gouvernement de mettre tous les moyens en œuvre pour une réforme sur le plan institutionnel, structurel ainsi que de la formation afin que la médecine légale réponde aux besoins légitimes de la population en matière de l’administration de la justice.

Pour le ministre des Droits humains, Albert Fabrice Puela, la médecine légale reste une grande aide pour le dénouement des affaires les plus emblématiques liées aux crimes internationaux et aux graves violations des droits de l’homme. Il regrette que cette spécialité ne soit pas encore enseignée dans les universités de la RDC.

« Il faut que nous arrivons à former ici en RDC des médecins légistes », a-t-il indiqué dans son mot de clôture.

En 2017, le Conseil des droits de l’Homme a demandé au Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme d’apporter au gouvernement de la RDC un soutien technique dans la conduite des enquêtes sur les violations et atteintes aux droits de l’homme commises dans la région du Kasaï et depuis 2021, sur toute l’étendue du territoire de la RDC en vue de lutter contre l’impunité.

Dieumerci Diaka
infos.cd / MCP

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