Près de 47 zones dangereuses des engins explosifs sont identifiées et marquées dans la province du Nord-Ubangi.
C’est le coordonnateur de l’ONG de déminage, action de développement et du bien-être social (ADES) qui a donné ces chiffres d’alerte, mardi 04 juin 2024, à la presse.
À en croire Timothée Kombombo, ces mines antipersonnelles ont été abandonnées depuis les années 1997 et 1998, lors du passage des rebelles durant la période de la rébellion Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo (AFDL).
Dans le chef-lieu Gbadolite, ces engins explosifs sont localisés dans le quartier Modernité, camp des fonctionnaires. Dans le quartier Mwanda, ”il y a une grande bombe, bombe aérienne, qui peut endommager aussi notre aéroport Kawele”. À Fadu, poursuit-il, il y a des engins explosifs.
”En commune de Mulegbe, à Ndongo, dans une école primaire, ces engins sont visibles, ils sont marqués à Yakoma, précisément, il y a 17 zones. À Buzi, Vengende, il y a une mine anti-char sur une grande route qui mène vers Bumba. Donc, ces engins sont vraiment réels. Ils constituent un danger permanent pour la communauté, et nous sommes censés lutter pour éliminer tout ça. On a évalué toutes ces zones. Si jamais on a les financements, nous allons d’abord sensibiliser toute la communauté et viendra maintenant la dépollution, détruire, enlèver toutes ces zones pour que la communauté puisse vaquer paisiblement à leur occupation”, souhaite-t-il.
Prince Wello