Plus d’une année déjà que le pays de Tshisekedi fait face à une carence inique et historique des permis de conduire depuis l’expiration de la dernière série. Cela se passe au Congo Kinshasa et nulle part ailleurs.
Ce sont là les cadavres laissés dans le placard par l’ancien ministre des Transports, Voies de communication et désenclavement, Chérubin Okende Senga. Le katumbiste est parti du gouvernement sans y avoir apporté la moindre solution sinon la magouille entretenue par lui et dénoncée par un groupe des travailleurs avertis dans une tentative d’impression par voie mafieuse de ce document utile aux conducteurs.
Preuve suffisante de ce qu’a été sa gestion scabreuse d’un secteur aussi vital dans la vie d’une nation. Autant Okende Chérubin a laissé ce dossier loin de trouver solution, autant il en a créé d’autres. Le secteur des transports en RDC ressemble à une jungle sans nom.
Document de bord sans lequel, dans les pays sérieux, aucun chauffeur ne peut rouler, le permis occupe le cadet des soucis des autorités du secteur. Difficile pour certaines personnes en déplacement à l’étranger de se prévaloir des connaissances en conduite auto faute de ce document en RDC. Voilà à quel niveau ceux qui sont censés gérer la chose publique pensent rendre la tâche ardue à l’Etat et à sa population. Il y a lieu de se demander sur le bien fondé de l’existence du ministère des Transports au moment où rien de bon n’existe dans ce secteur.
C’est ici l’occasion de rappeler à tous que, le permis de conduire joue un double rôle sous d’autres cieux. C’est une identité, c’est aussi un document de bord, une sorte d’autorisation de conduite automobile. Les chauffeurs RD-Congolais réclament à cor et à cri ce document bien le pays offre l’image d’être en panne de tout par la volonté des individus.
Actu 7 / MCP, via ttop10buzz.com