Kanyama Kasese s’apprête à accueillir ce vendredi 300 nouveaux pensionnaires, issus de la ville de Lubumbashi, dans le Haut-Katanga. Parmi eux, 280 jeunes délinquants, communément appelés « kulunas », et 20 volontaires désireux de servir la nation à travers le service national.
« Nous voulons construire notre pays. C’est pour cela que nous sommes là », a déclaré l’un des jeunes volontaires, exprimant la volonté de cette jeunesse à contribuer au développement national.
La mission du Service national, confiée au général-major Jean-Pierre Kasongo Kabwik, est claire : instruire, rééduquer et réinsérer ces jeunes à travers l’apprentissage de divers métiers. Grâce au soutien appuyé du président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, ce service national se donne les moyens de relever ce défi.
« Nous sommes en train de préparer d’autres centres d’accueil et de formation en dehors de Kanyama Kasese. Il y a quatre ans, nous n’étions même pas capables d’encadrer un bataillon. Aujourd’hui, nous encadrons des brigades, grâce à la volonté politique ferme du président de la République, chef de l’État. Avec cette dynamique, je ne doute pas que nous serons capables, bientôt, d’encadrer peut-être 50 000 jeunes à la fois. Ce n’est pas impossible », a affirmé le général-major Kasongo Kabwik.
Cette nouvelle vague venue du Haut-Katanga se joindra aux groupes précédemment arrivés de Kinshasa et du Kasaï oriental. Ce brassage vise à renforcer l’unité et la cohésion nationale, une mission essentielle du Service national, qui dépend directement de la présidence de la République.
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