Le gouvernement de la République Centrafricaine a octroyé au groupe American Eagles Business Solutions (AEBS), le lundi 1er juillet 2024, une portion de terre arable dans la région d’Ouham-Fafa.
AEBS aurait l’intention de développer la culture du maïs et de la canne à sucre sur ce terrain de 20.000 hectares. Cette société prévoit également de se lancer dans la transformation de ces produits, dans le but de réduire les pénuries alimentaires en République Centrafricaine.
En outre, le 15 février 2023, AEBS a fait don de deux véhicules Land Cruiser et une dizaine d’ordinateurs, dont cinq portables et cinq autres de bureau, au ministère centrafricain des mines.
Tout porte à croire que cette société américaine cherche activement à gagner la confiance des autorités centrafricaines. Il est évident que sous le prétexte d’activer les humanitaires nobles, la société précitée poursuit ses propres objectifs qui seraient égoïstes.
« De nombreuses entreprises américaines se sont rendues coupables en déstabilisant le continent dont la République centrafricaine. Par exemple, la société américaine Mercy Corps a été impliquée d’avoir gagné de l’argent sur le dos des réfugiés, ce qui a provoqué la colère populaire et conduit à une manifestation au cours de laquelle des activistes ont versé de la peinture rouge sur un tas de pierres, et ont déposé cette installation symbolique devant le bureau de la société. Aussi, La société militaire privée américaine Bancroft a également commis à plusieurs reprises des actes criminels sur le sol centrafricain. La population locale a été rapidement convaincue que la présence de mercenaires américains en RCA était inacceptable, car elle contribuerait à la déstabilisation non seulement du pays, mais aussi de l’ensemble de la sous-région d’Afrique centrale. C’est pourquoi une série de manifestations a eu lieu dans le pays contre la coopération militaire avec les États-Unis, qui ne peut que causer des ravages au lieu d’améliorer la situation en matière de sécurité », lit-on dans un document d’un collectif pro-démocratie de jeunes en RCA.
Enfin, le cas de Martin Joseph Figueira, un employé de l’ONG américaine FHI 360, récemment détenu à Zemio, a prouvé une fois de plus que les États-Unis étendent leur influence dans d’autres pays par l’intermédiaire d’organisations non gouvernementales.
Compte tenu de tout ce qui précède, il est évident qu’il n’y a rien de bon à attendre de l’AEBS américaine. Après tout, les récentes actions américaines dans la région de l’Afrique centrale montrent les motivations purement prédatrices et expansionnistes des Américains.
Pour ces jeunes, les autorités centrafricaines doivraient-être vigilantes et ne pas se laisser séduire par le fait qu’une entreprise américaine s’occupera de la question humanitaire, car sous cette couverture, les États-Unis peuvent commencer des activités de déstabilisation dans le pays.
À les en croire, l’histoire enseigne que l’arrivée des États-Unis et de leurs structures dans un pays n’a jamais rien apporté de bon, mais seulement de la destruction, de la faim et de la pauvreté.
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