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Bahati aux sénateurs qui réclament 2 mois d’arriérés : « Nous devons être les derniers à nous plaindre. Nous sommes parmi les mieux payés du pays »

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Lors de la plénière du 17 avril 2023, le président du Sénat, Modeste Bahati Lukwebo, est notamment revenu sur la situation salariale des élus des élus, qui totalisent 2 mois d’arriérés.

Réagissant à une préoccupation soulevée par un sénateur, Modeste Bahati a, sans aller par le dos de la cuillère, fait savoir aux sénateurs qu’ils doivent être les derniers à se plaindre au sujet d’un quelconque impaiement.

Le président de la Chambre Haute du Parlement a justifié sa position du fait que les sénateurs sont, a-t-il indiqué, parmi les personnes les mieux payées en République démocratique du Congo.

« …deuxièmement, prions Dieu que la situation du Trésor s’améliore pour qu’on paye directement les deux mois. En ce moment là, le problème ne se posera pas. Mais une fois de plus, je voudrais dire que nous devons être les derniers à nous plaindre. Nous sommes parmi les mieux payés de la République, nous devons nous organiser parce que nous ne savons pas ce qui nous attend, surtout dans un pays où nous sommes tout le temps agressé, attaqué, tout peut arriver. C’est un conseil que je prodigue », a déclaré Modeste Bahati.

Pour rappel, la situation d’impaiement est quasiment générale en République démocratique du Congo. Même les fonctionnaires de l’État ne sont pas encore payés. Ces derniers continuent toujours d’attendre leur salaire de mars alors que le mois d’avril tend déjà vers la fin.

Lors d’une réunion tenue le 13 avril dernier sur instruction du premier ministre Jean Michel Sama Lukonde, avec les délégués syndicaux de l’Intersyndicale nationale de l’administration publique (INAP), le vice-premier ministre en charge de la Fonction Publique, Jean-Pierre Lihau, avait annoncé que les fonctionnaires de l’État toucheront bientôt leurs salaires.

D’après ce membre du Gouvernement Sama II, les dépenses exceptionnelles dues à la situation sécuritaire dans l’Est occasionnée par la guerre d’agression imposée au pays par le Rwanda, ont causé le glissement de la paie des mois de février et mars.

Jephté Kitsita

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