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Choquant en France: deux jeunes hommes d’une vingtaine d’années condamnés pour plusieurs dizaines de viols sur des chevaux

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Les deux jeunes ont été jugés mardi devant le tribunal correctionnel de Saint-Nazaire.

Deux amis condamnés pour plusieurs dizaines de viols sur des chevaux. ©Shutterstock.
C’est un cas assez inhabituel qui était jugé au tribunal correctionnel de Saint-Nazaire ce mardi après-midi. En effet, deux amis âgés de 26 et 27 ans ont comparu pour des actes sexuels effectués envers des chevaux en 2015 et 2016. Les faits se sont déroulés au « Poney club des Landes » et dans un établissement nazairien « Le Sabot d’Or ».

Pendant près d’un an, les deux individus attendaient que la nuit soit tombée pour se faufiler dans les boxes. Ils leur arrivaient même de passer par-dessus les portes des enclos fermés, grâce à un tabouret. Un sordide scénario qui s’est répété quasiment tous les week-ends. Les deux jeunes majeurs y effectuaient des caresses, des masturbations, des pénétrations digitales et péniennes sur des équidés. « C’est ma façon de les aimer, ça ne changera pas », avait déclaré l’un d’entre eux après son interpellation, en février 2016. Au moment des faits, ils étaient âgés de 18 et 19 ans.

C’est après avoir observé des dégradations dans les box de poneys et chevaux que la gérante d’un des clubs a fait installer des caméras de vidéosurveillance, permettant d’identifier les auteurs, selon Le Figaro. « Ces derniers avaient été interpellés et placés en garde à vue, où ils avaient reconnu les faits. Lors d’une perquisition, des vidéos à caractère pédopornographique avaient aussi été retrouvées sur l’ordinateur de l’un des deux », indique le média français.

À l’époque, l’un des prévenus revendiquait ne vouloir « baiser qu’avec les chevaux, et rien d’autre ». Aujourd’hui, son discours est tout autre, il s’est mué en excuses appuyées: « Je regrette totalement ce qui s’est passé, on a fait du mal et on a traumatisé les chevaux ». « Vous dites que vous vouliez leur donner du plaisir, mais il n’y a pas de consentement chez l’animal. Vous leur imposiez des sévices, ils étaient vos objets sexuels, car ils ne peuvent que subir », réagit vivement Mathilde Defretin, pour le ministère public. « Au départ, c’était un pari », raconte l’avocat du prévenu absent, Maître Olivier Couespel du Mesnil. « Puis une sorte d’envie est née chez lui. Il disait que chez les animaux, contrairement aux humains, il n’y avait pas de risque de rupture. Mais c’est une tout autre personne que l’on juge aujourd’hui ».

Cet individu, âgé de 26 ans, a été condamné à six mois de prison avec sursis et interdiction de détenir un animal pendant cinq ans. Son ami, âgé de 27 ans, écope de douze mois d’emprisonnement assortis d’un sursis probatoire de deux ans, ainsi qu’une interdiction de détenir des animaux et de travailler au contact des mineurs pendant cinq ans, une obligation de soins et une inscription au Fijais.

Les deux jeunes hommes doivent verser 300€ de dommages et intérêts, plus 800€ de frais judiciaires aux parties civiles, indique Le Figaro.

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