Ultimate magazine theme for WordPress.

Demande de passeports diplomatiques et voyage au Canada : deux «faux» procès pour nuire à Vital Kamerhe !

126

Sur la toile, la polémique enfle depuis la fuite d’une correspondance de Vital Kamerhe, président de l’Assemblée nationale, adressée à Thérèse Wamba, ministre d’Etat aux Affaires étrangères. Dans cette correspondance, le speaker de la Chambre basse du Parlement demande à sa destinataire de «délivrer des passeports diplomatiques» au bénéfice de ses «enfants : Daida Mpiana et Kinuani Diam’s».

De là, toute la polémique et le premier «faux procès» intenté contre Kamerhe par des procureurs du monde virtuel.

En effet, d’aucuns s’enflamment sur la toile et tirent à boulet rouge sur Vital Kamerhe, arguant qu’il «n’aime pas le Congo» et qu’il veut faire saigner les caisses de la Chambre basse du Parlement au profit de sa petite famille. Sauf que cette catégorie de personnes fait preuve d’une «ignorance criante» des dispositions légales y relatives, a affirmé un juriste consulté par Opinion-info.cd.

S’appuyant sur l’article 4 du Décret n°04/091 du 16 octobre 2004 portant réglementation de l’octroi des passeports nationaux en RD-Congo, ce juriste a fait savoir que le président de l’Assemblée nationale figure parmi les personnalités du pays dont «les conjoints et les enfants» sont en droit de détenir un «passeport diplomatique, pour leur déplacement à l’étranger».

Outre ce Décret, il a brandi l’article 114 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, qui dispose : «Le député a droit à une carte de légitimation, un passeport diplomatique pour lui-même, son conjoint et ses enfants à sa charge…»

Deux arguments légaux de massue et imparables, qui taillent en pièce ce procès d’intention actionné cyniquement dans le seul but de nuire à Vital Kamerhe. 

Le second faux procès

«Nulle part ces deux textes légaux imposent que les enfants des personnalités autorisés à détenir un passeport diplomatique doivent être mineurs ou biologiques. C’est une vaine polémique », commente ce juriste, non sans tordre le cou à une autre «critique dépourvue de sens», visant le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe. Celle-ci reproche à VK d’avoir deux chargés de mission, qui, en plus, sont alignés pour effectuer le déplacement de Canada avec le speaker de la Chambre basse en début du mois prochain. Tel est le second faux procès.

Et, en bon spécialiste de droit, cet avocat, se considérant sur le prétoire, n’a vomi que des arguments légaux. Il a opposé aux détracteurs de VK les dispositions de l’article 256 du Règlement intérieur de la Chambre basse, qui reconnaissent à Kamerhe le droit d’avoir «deux chargés de missions» qui font partie du «personnel politique du cabinet du président de l’Assemblée nationale».

Dans les réseaux sociaux, nombreux sont surtout ces internautes qui se demandent : «pourquoi la personne de Kamerhe dérange tant ?». A scruter leurs publications, ils se révoltent contre une campagne de «médisance» fomentée depuis des «officines politiques, pour salir l’image et la réputation» de celui qui a tout récemment «joué au démineur», pour baliser la voie de l’investiture du gouvernement, et lui permettre d’œuvrer en faveur du bien-être de la population.

«Il est regrettable de voir les attaques, mêmes personnelles, dirigées contre le président de l’Assemblée nationale, pour une question aussi simple», regrette un député national dont les propos sont relayés sur le compte X de la journaliste Rachel Kitsita.

Par ailleurs, Vital Kamerhe va conduire, du 3 au 11 juillet prochain, une délégation parlementaire congolaise de plus de 20 personnes, pour prendre part à la 49e session de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie. Dans sa suite, il y aura, notamment, dix députés nationaux. Ces derniers, selon des sources à la Chambre basse, ont été sélectionnés de manière à représenter les différentes commissions parlementaires déjà constituées, lors de la session ordinaire de mars.

opinion-info.cd

Leave A Reply

Your email address will not be published.