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Dossier spoliation des concessions en RDC avec la complicité de corps judiciaires , constant Mutamba frappe à Limeté

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Le Ministre d’État à la Justice, Me Constant Mutamba a placé la restauration de l’image de la justice congolaise en tête de ses priorité en luttant contre les injustices sociales qui gangrène ce secteur, c’est dans ce cadre qu’il vient d’intervenir pour arrêter in extremis une injustice concernant des biens fonciers volés par un groupe des spoliateurs jadis dirigé par le feu Général Delphin Kayimbi en complicité avec le corps judicaire, lequel groupe est géré actuellement par sa femme, ses acolytes de l’armée et quelques membre du corps, dans une grande concession appartenant à une Église à la 7ème rue limete industriel, n°26.

L’affaire remonte en 2018 lorsqu’à 04h du matin surgit comme par miracle, 15 commando de la Demiap conduit par le général Delphin KAHIMBI à l’époque tout puissant administrateur de de la DEMIAP. Détruisant le temple, les maisons annexes et autres biens précieux de ce Centre engagé dans l’évangélisation et les œuvres sociales sans aucun document légal traumatisant ainsi la population et les victimes.

Pour la petite histoire, Monsieur Fangbi Ngindo, ami de Delphin KAYIMBI, était en conflit parcellaire avec Madame Tshisowa Ngandu Marthe qui a vendu la concession à CEBOS et consorts. Après le procès, le tribunal de paix de Kinshasa / Ngaliema avait déclaré « faux » tous les titres détenus par Fangbi Ngindo Popolipo avant de condamné celui-ci à deux ans de servitude pénale principale (affaire enregistrée sous le numéro RP 16.636). Ce jugement n’a jamais été attaqué ( autorité de la chose jugée).

En même temps, le RC 6943 du TGI Matete avait condamné Fangbi et annulé son certificat d’enregistrement, jugement prononcé par l’actuel premier président de la cour de cassation sous RC 3.730, le TGI Matete a condamné monsieur Fangbi et a demandé la réinstallation du CEBOS. En représailles de cette décision de la justice, FANGBI s’était associé au Général Delphin KAHIMBI, lui promettant une cession d’une partie de la parcelle en guise de récompense. Surnommé tout puissant à l’époque, Delphin KAHIMBI et ses commandos ont démoli le temple et déguerpit l’église et son pasteur responsable, Alphonse Beya Kitima, sans aucun soubassement juridique menaçant de mort les propriétaires légaux de la concession. Le Général Delphin a ainsi obtenu sa part et a construit au nom de sa famille un immeuble de 4 niveaux.

A l’avènement du régime TSHISEKEDI , le CEBOS a à son tour attaqué en justice Fangbi auprès du tribunal et a obtenu gain de cause par un jugement RC. 31730 du 19 janvier 2021 autorisant la réinstallation du centre avec instruction ferme de l’inspection générale des services judiciaires au huissier de justice afin de procéder à l’exécution dudit jugement. Chose faite le 26 Avril 2024 après sept ans de pressions et menaces.

Déçu de cette décision de justice, la femme du feu général KAHIMBI bénéficiaire illégale de ces biens des mains de FANGBI, leur vendeur clandestin, a tenté désespérément de déguerpir à nouveau le centre aux œuvres sociales remarquable à la surprise générale de la population de Limete. Accompagnée de deux jeep de la police d’intervention rapide et un blindé et plus de 300 kuluna avec un huissier de la justice corrompu . Fort heureusement que les services du ministère de la justice, informés de ce dossier de spoliation dont souvent son complice certains agents du corps judiciaires ont agi pour rétablir la justice et remettre dans ses droits le CEBOS et consort, propriétaires légaux.

La justice étant le cheval de bataille du Président de la République Félix TSHISEKEDI, le Ministre de la Justice Constant Mutamba par ses services s’est saisi du dossier et a instruit l’indentification des spoliateurs cités dans cette affaire pour dire le droit.

Satisfaite de cette décision du ministre de la justice, la population se demande, comment une simple lettre administrative de l’inspecteur Général peut annuler un jugement rendu par le tribunal et comment l’inspecteur général peut écrire les deux lettres qui se contredisent, et instruire en même temps un déguerpissement alors que le procès est en cours au TGI/Matete ?

reporter.cd

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