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Kabambare : des affrontements entre deux groupes armés font 3 morts dont un militaire FARDC et trois blessés graves à Kalonda 2 (société civile)

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Trois personnes ont succombé dont un militaire FARDC et trois autres grièvement blessées lors d’un affrontement entre le groupe armé maï-maï du chef rebelle Mundos et celui des pygmées de monsieur Brown dans plusieurs villages de secteur de Babuyu, territoire de Kabambare dans le Maniema.

Selon la société civile locale qui livre l’information ce 19 février 2023, ces affrontements ont débuté depuis la soirée du 14 février. Plusieurs villages ont été brûlés lors de ces affrontements sanglants.

D’après le président de la société civile dans le secteur de Babuyu, Lwamba Lusambya Olivier, la situation sécuritaire n’est pas bonne jusqu’ici. La population passe nuit à la belle étoile après avoir fui l’insécurité occasionnée par les deux groupes armés.

 » e parle avec vous en étant en refuge, les affrontements ont débuté depuis mardi dans la soirée et ont pris fin hier. Plusieurs villages ont été brûlés notamment Muzinga Maloba, Kalonda 2, Mukuka, Mutupeke et même le camp de déplacés internes de Lukolo est parti en fumée. Et ce sont les maï-maï de Mundos qui contrôlent tous les villages. L’acte posé par ces deux groupes armés est très mauvais, ils devraient se mettre ensemble pour les pourparlers et trouver une issue favorable. La population est actuellement en débandade, certains dans des brousses, et les autres se sont dirigés vers les villages qu’ils ont jugé sécurisés » a expliqué, le président de la société civile.

Tout en condamnant les cas de pillages perpétrés par les éléments du chef rebelle Mundos dans les maisons de commerce de Lukolo, le président de la société civile indique que parmi les trois morts il y a un militaire FARDC, une femme, et un élément de Mundos mais aussi trois blessés du côté Brown.

Sur ce, Lwamba Lusambya Olivier lance un SOS au gouvernement provincial et national.

La semaine dernière, des sources proches des humanitaires ont évoqué des contraintes sécuritaires et physiques comme blocage à l’identification et à l’assistance des déplacés. Plusieurs cas de kidnapping sont enregistrés dans ladite zone.

Adjany Bingila
congo-press.com (MCP) /
ttop10buzz.com

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