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KASAÏ : Le Portrait de Prof. Dr. TSHITENGE MUYAYA BOSCO, 1er Épisode

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Plusieurs questions ont hanté l’esprit de plus de curieux, notables, étudiantes et étudiantes, politiques, hommes de médias et j’en passe. Qui est-il ? Qu’a-ti-il fait comme études? D’où vient-il avant d’être nommé Directeur Général de l’ISTM Tshikapa?

Face-à-face avec notre correspondant Ernest Médard Kashala depuis Tshikapa au Kasaï : Professeur Docteur TSHITENGE MUYAYA Bosco-Grégoire nous révèle son parcours scientifique, Académique, professionnel et politique intéresse.

Journaliste : Monsieur Tshitenge, pouvez-vous vous présenter brièvement ?

Prof Bosco : Je suis nommé Tshitenge Muyaya Bosco-Grégoire, fils de Grégoire Tshitenge Tshia Muyaya et de Gertrude Ntumba Malumba, tous morts. Je suis père de plusieurs enfants, garçons et filles. Je suis Docteur à Thèse de l’Université de Kinshasa et Professeur des Universités.

Journaliste : Nous pouvons y aller étape par étape, où avez-vous été né et grandi ? Vos études primaires et secondaires nous intéressent.

Prof Bosco : Je suis né dans une maternité des sœurs de la paroisse Sainte Thérèse Tshipata à Kamuesha. Mon père, du Village Ndambu Mukanga, fut enseignant là-bas, j’ai grandi entre Muila-Mbumba et Kamuesha, j’ai fait mon école Primaire Tshiuminyina et secondaire à l’Institut de Kamuesha IDEKA, option Pédagogie Générale où j’ai obtenu mon diplôme.

Journaliste : Beaucoup de ceux qui vous connaissent affirment que vous étiez un garçon turbulent, c’était dû à quoi ?

Prof Bosco : (Rire), Garçon turbulent ! Je ne sais pas. Mais au contraire ils devraient vous affirmer que j’étais un élève très intelligent. J’étais souvent premier ou deuxième de la classe. Mes enseignants et collègues de classes nombreux sont témoins vivants. Mais vous savez au village, si un enfant fait des choses que les adultes et les jeunes de son âge sont incapables de faire, on l’attribue tous les noms et maux de la vie.

Journaliste : Que faisiez-vous de surprenant que les autres étaient incapables pour illustrer vos propos?

Prof Bosco : (Rire) Beaucoup de choses, par exemple, à l’époque avant internet nous avions le Poste. Ce dernier m’avait aidé à communiquer avec les journalistes de la RSA où j’avais obtenu beaucoup de livres des cours d’anglais qui m’étaient livrés par le prêtre catholique, je suis celui qui avais communiqué avec les blancs de la société SADELMIE en anglais et les cinq jeunes frères et sœur du Père Léon tous Britanniques pourtant j’étais en 1ère année cycle d’orientation, imaginez  mon âge! Onze ou douze ans. J’ai écrit des romans inédits qui ont fait des bruits dans toute la mission catholique ou j’ai grandi. Je dessinais par nature et racontais des événements, je dirai les actualités sous bandes dessinées et j’affichais ça partout. J’étais connu de 1ère en 6ème. J’entonnais et dansais à l’école les chansons patriotiques de Mobutu, très courageux, tout ça.

Journaliste : Je comprends…et vos études universitaires ?

Prof Bosco : Je suis allé à l’ISP/Kananga dès la promulgation des résultats où je m’étais inscrit au département d’Anglais et Culture Africaine, puis ma licence à l’ISP/Tshikapa. J’ai fait le graduat à l’ISC/Tshikapa en Informatique de Gestion. Dix mois plus tard, j’ai fait le troisième cycle à l’UPN, Une licence spéciale à l’Unikin et enfin j’ai défendu ma thèse à l’Université de Kinshasa. J’ajoute que j’ai une formation avec brevet de FIRE-FIGHTER (sapeur-pompier).

Ernest Médard Kashala

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