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Le parti de Katumbi accuse Tshisekedi de « haute trahison » pour avoir « signé » des accords avec le M23 et engagé la RDC dans l’EAC

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Le parti politique Ensemble pour la République de Moïse Katumbi, a dans une communication faite ce mardi 07 mars par l’entremise de son porte-parole, Chérubin Okende, déploré les initiatives « imprudentes et inconséquentes » de l’actuel Chef de l’État Félix Tshisekedi d’avoir rapproché les autorités rwandaises à des « fins mercantilistes avouées ».

L’Ensemble pour la République reproche entre autres à Félix Tshisekedi d’avoir « signé » des accords « ombrageux » avec le mouvement terroriste du M23, mais également d’avoir engagé le pays dans la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC); des faits qui selon le parti de Moïse Katumbi frisent « la haute trahison ».

« Nul ne pouvant se prévaloir de sa propre turpitude, le régime du Président Félix Tshisekedi est seul responsable de la résurgence des rebelles du M23 », indique ce communiqué consulté par POLITICO.CD.

Dans le même registre, le parti de l’ex-gouverneur du Katanga, a également accusé l’actuel régime au pouvoir d’être « responsable » de la persistance de l’exploitation illicite des ressources minières par des forces étrangères, des massacres perpétrés par des forces négatives, des déplacements massifs des populations et tant d’autres calamités humanitaires qui sévissent à l’Est du pays.

« De même, à cause de l’incapacité du régime à garantir l’intégrité du territoire, la paix et la sécurité des populations sur toute l’étendue du territoire national, il s’observe à ce jour, une insécurité généralisée par des jeunes brigands souvent instrumentalisés par le parti au pouvoir et des conflits interethniques dans plusieurs territoires du pays », a renchéri la même source.

En guise de recommandation, l’Ensemble pour la République a demandé au Conseil de sécurité des Nations unies et à l’ensemble de la communauté internationale de condamner l’agression de la RDC par des forces étrangères et de s’entremettre particulièrement pour la sécurisation du processus électoral afin de permettre à tous les congolais de choisir les dirigeants du pays.

Pour ce parti de l’opposition, le régime actuel ne doit donc pas « utiliser l’insécurité entretenue dans certains territoires du pays » comme prétexte pour retarder la tenue des élections au-delà des délais constitutionnels et « se maintenir au pouvoir ».

Monge Junior Diama

politico.cd / MCP, via ttop10buzz.com

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