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Les alliés de Katumbi voient leur champion vainqueur de la présidentielle

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Les quatre candidats à la présidentielle, Franck Diongo, Delly Sesanga, Augustin Matata et Seth Kikuni et leur joker, Moïse Katumbi, ont revendiqué ouvertement jeudi la victoire du candidat n°3 à la présidentielle du 20 décembre. Ils se sont prononcés 24 h après le vote. Un vote qu’ils considèrent comme un simulacre d’élections.

Des irrégularités ont entaché le vote, mais la conclusion est sans équivoque. Le peuple a opté pour le changement. Le groupe de cinq atteste que les premières données et les témoignages concordants qui remontent du terrain révèlent que le peuple a majoritairement réservé un vote sanction contre le régime au pouvoir. “Le peuple a opéré un choix de rupture, le choix de la patrie et du progrès. Les résultats, tels que collectés à travers le pays et compilés par nos centrales de surveillance, placent très largement en tête le candidat numéro 3 Moïse Katumbi Chapwe”, ont-ils confirmé dans un communiqué publié jeudi.

Katumbi et ses alliés ont salué le courage du peuple qui, selon eux, est resté vaillant et l’ont remercié de tout cœur. Ils ont insisté cependant sur la vigilance accrue en cas d’un hold-up électoral. “Nous savons compter sur lui, sa conscience, et son sens de responsabilité civique. En attendant la publication des résultats par la CENI, nous invitons le peuple congolais à la vigilance, conformément à l’article 64 de la Constitution, pour faire échec au pouvoir sortant qui veut se maintenir par la force et qui entend l’exercer ainsi en violation des dispositions de la Constitution qui dispose notamment en son article 5 que tout pouvoir émane du peuple qui l’exerce directement par voie d’élections et qu’aucune fraction du peuple ni aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice”, ont-ils averti.

Au même moment, les cinq appellent à la mobilisation générale de la population sur toute l’étendue du territoire national afin d’assurer la défense de la liberté de vote exprimée le 20 décembre 2023 en faveur du candidat n°3 Moïse Katumbi Chapwe, et ce malgré les multiples irrégularités planifiées. “Nous en appelons également aux différentes missions d’observation électorale d’avoir le courage de défendre la vérité des urnes”, ont-ils insisté.

Le vote a été un chaos électoral 

Les cinq candidats présidents de la République, signataires de la présente déclaration, après analyse de la situation provisoire des scrutins du 20 décembre 2023, font savoir que le déroulement des scrutins combinés présidentiel, législatif, provincial et municipal du 20 décembre 2023, a donné lieu à des dysfonctionnements et des irrégularités, dont l’ampleur confirme la planification de la fraude organisée par le pouvoir sortant et la CENI, en violation de la Constitution et des lois de la République. Ils s’indignent de constater que plusieurs électeurs n’ont pu voter, faute de déploiement des machines dans les centres, des machines défectueuses et les listes électorales incomplètes affichées. À cela s’ajoutent, les actes de violence et les voies de fait contre les électeurs et les partisans ayant voté pour le candidat n°3 à l’élection présidentielle, orchestrant l’arrêt des opérations de vote. Par ailleurs, ils confirment que les machines à voter ainsi que les urnes ont été gardées sans la présence des témoins, occasionnant des bourrages des urnes.

De vive voix, ils dénoncent une fraude généralisée organisée avec la démultiplication des bureaux fictifs, la détention du matériel électoral sensible par les membres issus de l’Union sacrée au pouvoir, la présence des urnes non scellées vulnérables à toute manipulation, l’expulsion systématique de nos témoins et observateurs lors des opérations de dépouillement tant attendues.

Dans cette entreprise de la fraude orchestrée par le pouvoir en place, assurent-ils, la CENI a, en violation de l’article 52 de la loi électorale, étendu les opérations électorales à plus d’un jour de scrutin contrairement à l’esprit et à la lettre de la loi. Le scrutin direct se tient un dimanche ou un jour férié, de six heures à dix-sept heures. Se fondant sur cette disposition stricte de la loi, les alliés de Katumbi rappellent que la CENI n’a pas le pouvoir de dissocier les jours de déroulement d’un scrutin direct.

Landry Amisi
OURAGAN

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