Nord-Kivu: Le M23 poursuit ses attaques malgré sa déclaration de cessez-le-feu et à l’approche du delai de retrait accordé par L’EAC-RF

C’est depuis l’après midi du Lundi 27 mars que les rebelles du M23 ont relancé des attaques contre les positions des Forces armées de la République Démocratique du Congo et celles occupées par les groupes d’autodéfense dans le territoire de Masisi.

L’avant midi de ce Mardi 28 mars, ces rebelles appuyés selon même les nations unies par le Rwanda, ont réussi à reconquérir la cité de Mwesso qu’ils avaient pourtant abandonné sous prétexte de respecter les accords de Nairobi, après plusieurs heures de combats avec les groupes d’autodéfense.

Dans la mi-journée, c’est la cité de Kashuga (12 kilomètres de Mwesso sur la route Pinga) qui est devenue théâtre des affrontements, les rebelles affichant la tendance de foncer vers le territoire de Walikale.

Au village Kasiza situé à plus ou moins 3 kilomètres de Bihambwe en chefferie de Bahunde dans le Masisi, c’est la position des forces armées de la RDC qui a été attaquée par le M23, une violation selon l’armée Congolaise du cessez-le-feu et de toutes les résolutions issues des différentes rencontres des chefs d’États de la communauté des états d’Afrique de l’est.

Les rebelles avaient dans leur logique annoncé leur retrait de certaines localités au profit de la force régionale de l’EAC, une position qui laisse plusieurs questionnements dans le chef des citoyens congolais sur le droit que s’accorde cette rébellion à décider de l’occupation des territoires congolais par telle ou telle autre armée.

Le commandement militaire de la force régionale de l’EAC avait accordé au M23 un délai qui théoriquement expire ce 30 mars, reste à savoir quelle sera la réaction de cette force dont la présence en RDC est toujours jugée d’inutile par les acteurs de la société civile du Nord-Kivu, une fois l’ultimatum accordé au M23 sera dépassé.