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Présidentielle : « l’abstention pourrait engendrer une large victoire de Félix Tshisekedi avec 50,42 % des suffrages exprimés » (GEC)

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Le sondage réalisé mi-janvier par le Bureau d’études, de recherche et de consulting international (Berci), avec Ebuteli, institut congolais de recherche sur la politique, la gouvernance et la violence, et le Groupe d’étude sur le Congo (GEC) révèle que le premier scrutin sous Félix Tshisekedi risque d’enregistrer une forte abstention.

La note thématique de ce sondage parvenue à Afriquactu.net ce jeudi a indiqué que « le spectre d’un fort désengagement civique se profile pour la prochaine élection présidentielle en RDC ». Une situation, prévient-elle, qui pourrait être favorable à Félix Tshisekedi.

« L’ampleur de l’abstention risque d’être la clé de la présidentielle. Aujourd’hui, la majorité de ceux qui veulent voter sont ceux qui souhaitent accorder un second mandat au président sortant. Dans les fiefs des opposants, beaucoup s’abstiennent encore ou ne savent pas s’ils vont aller glisser leur bulletin dans l’urne. Cela pourrait engendrer une large victoire de Félix Tshisekedi avec 50,42 % des suffrages exprimés », peut-on lire.

Selon Berci, Ebuteli et GEC, près de 54 % des sondés pourraient ne pas aller voter leur prochain président de la République, alors qu’ils étaient 78 % en juin dernier à souhaiter participer au vote. « aujourd’hui, seuls 46, 31 % des électeurs disent qu’ils iraient voter si le scrutin se tenait dimanche », révèlent ces structures.

L’une des raisons de ce possible taux record d’abstention pourrait se trouver dans la gestion du processus électoral, estiment-elles.

« La Commission électorale nationale indépendante (CENI) n’a toujours pas réussi à améliorer sa cote de confiance. Malgré la publication du calendrier électoral et le lancement de l’enrôlement des électeurs, la méfiance envers la Ceni persiste. Seulement 37% des répondants estiment que la CENI peut organiser des élections crédibles, libres et transparentes. Et ces soutiens de la commission électorale sont regroupés essentiellement dans les fiefs électoraux de Tshisekedi », souligne la note thématique.

Aussi, ajoute-t-elle, l’ambiguïté dans le discours des leaders de l’opposition pourrait être l’autre facteur pour expliquer, à ce stade, un faible taux de participation à la prochaine présidentielle.

« En même temps qu’ils dénoncent le processus électoral, certains se déclarent candidats et appellent leurs électeurs à s’enrôler. C’est notamment le cas de Moïse Katumbi et Martin Fayulu », ont constaté Berci, Ebuteli et GEC.

Au regard de cette situation, le chercheur principal au pilier politique d’Ebuteli, Ithiel Batumike pense qu’il est important que les uns et les autres, en commençant par la CENI, redonnent confiance aux Congolais vis-à-vis du processus électoral en cours et les mobilisent davantage pour s’enrôler d’abord et ensuite, pour aller exprimer leurs choix.

Reagan Ndota
AFRIQU’ACTU / MCP , via
ttop10buzz.com

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