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RDC: À peine entrés en fonction, certains conseillers municipaux exercent un autoritarisme outré sur les Bourgmestres, cas des communes de Kinshasa et Bumbu.

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À l’allure où vont les choses, la paix risque d’être fragile dans les entités territoriales décentralisées, les communes en particulier, à l’instar des provinces où une guerre ouverte a émaillé les relations entre les députés provinciaux et les Gouverneurs de province.

Opposition par-ci, destitution par-là, le jeu démocratique tant souhaité n’a pas donné l’occasion aux gestionnaires au quotidien des provinces de promouvoir leurs entités administratives, si préoccupés qu’ils étaient par des motions de censure répétées, et j’en passe, des pires.

Excédé, le Chef de l’état Félix-Antoine TSHISEKEDI avait même, à cause de cette bouillabaisse, émis le vœu de nommer les Gouverneurs afin d’obliger les provinciaux d’arrêter ce cirque qui offrait la plus mauvaise image de la démocratie en RDC. En d’autres termes, une révision de la constitution en cette matière devenait indispensable, tant et si bien que ces agissements outranciers donnaient quelque peu raison à l’ancien président français Jacques Chirac qui disait, je cite: »la démocratie est un luxe pour les africains », fin de citation.

Les cas enregistrés dans les communes de Kinshasa et BUMBU illustrent parfaitement notre propos et annoncent des soubresauts hors du commun qui entameront à coup sûr les relations entre les bourgmestres et les échevins, d’une part, contre les conseillers municipaux, d’autre part.

Et, comme vous pouvez vous en douter, c’est dans l’extrême étonnement que nous avons été surpris d’entendre à la radio Top Congo un conseiller municipal, imbu de lui-même, s’en prendre violemment au bourgmestre de la commune de Kinshasa, mettant à nu ses déboires comme si cela ne pouvait se régler autrement au sein de cette administration, même si des sanctions devaient être prises à l’encontre de Monsieur Bienvenue Mbalibi, Bourgmestre de ladite municipalité.

À mon avis, les problèmes administratifs ne doivent pas être traités à la place publique comme s’il s’agissait d’un règlement de compte, pour humilier la personne du bourgmestre.

D’ores et déjà, nous osons fermement croire qu’un autre front est entrain, petit à petit, de s’ouvrir contre le chef de l’État Félix-Antoine TSHISEKEDI, à l’instar de celui des provinces, où il sera obligé de se prononcer pour ou contre cet état des choses qui risquent de provoquer un véritable séisme entre les conseillers municipaux et les bourgmestres.

Mieux vaut prévenir que guérir, dit un adage.

liberteplus.net

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