RDC: « mon père est un juif, je ne peux pas le renier à cause de la politique » (Moïse Katumbi)
Une fois de plus, l’opposant Moïse Katumbi, président du parti politique Ensemble pour la République est revenu sur un sujet qui a été sur toutes les lèvres lors de la campagne électorale qui s’est déroulée du 19 novembre au 18 décembre en République démocratique du Congo. Il s’agit de l’épineuse question de sa nationalité.
Candidat à la présidentielle en République démocratique du Congo, Moïse Katumbi était au cœur d’une polémique alimentée notamment par le Vice-premier ministre de la Défense, Jean-Pierre Bemba.
Allié du candidat et Président sortant, Félix Tshisekedi au sein de l’Union sacrée de la Nation (USN), le leader du Mouvement de Libération du Congo (MLC) a accusé Katumbi d’avoir menti au sujet de sa nationalité. Sur Top Congo, Bemba signe et persiste que son ex allié dans la coalition Lamuka, Katumbi, a sollicité un visa américain en 2013 avec un passeport zambien tout en détenant la nationalité italienne.
« Vous ne pouvez pas introduire de demande de VISA tant au niveau de l’Angleterre qu’au niveau des États-Unis en tant que zambien et mentir au peuple congolais », avait-il déclaré tout en remettant en question l’attachement de Katumbi au Congo.
« Vous considérez que le passeport congolais n’a aucune valeur à vos yeux. Vous n’êtes pas congolais ni dans l’âme, ni dans l’esprit, ni dans le sang. Je le défie de prouver qu’il connaît l’hymne national », avait-il ajouté.
Réagissant à ces allégations, Moïse Katumbi a fustigé ce qu’il qualifie de débat de « bas étage ». Nonobstant, l’ancien gouverneur de l’ex Katanga a reconnu que son père est un juif.
« C’est un débat de caniveau. Je suis né ici ma mère est une princesse yeke et je ne peux renier mon père à cause de la politique, c’est un c’est un blanc, c’est un juif. Je ne peux pas renier mon père à cause de la politique », a affirmé le président d’Ensemble pour la République lors d’une interview accordée à TV5 Monde.
La question de nationalité de Moïse Katumbi a refait surface alors que la Cour constitutionnelle avait validé sa candidature à l’élection présidentielle.
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