RDC-Rwanda « Nous ne voulons pas de guerre » : les propos de Félix Tshisekedi frisent la trahison (Nouvel Elan)
Le parti de l’ancien Premier ministre, Adolphe Muzito trouve « anormal » que le président Félix Tshisekedi se rende « complice » de l’agression rwando-ougandaise, au moment où les FARDC défendent la souveraineté et l’intégrité du territoire national.
« Nous ne voulons pas de guerre », ces propos tenus par le chef de l’Etat congolais lors de son entretien avec le président comorien, successeur de Macky Sall à la présidence tournante de l’Union africaine (UA), sont « démobilisateurs » et « frisent une fois de plus la trahison », estime Nouvel Elan.
Félix Tshisekedi plaidait auprès du président entrant de l’UA pour la fin de la guerre dans l’Est du pays, alimentée par le Rwanda. Pour le Nouvel Elan, c’est une façon « d’accepter implicitement que les populations congolaises de l’Est soient violées, chicottées, massacrées et dépouillées de leurs terres ».
Le cinquième président congolais n’est pas à sa première bourde, rappelle le parti de Muzito. « Dans un passé récent, il a déclaré lors d’une intervention visioconférence devant les rebelles et les forces d’autodéfense populaires, je cite : Donc, ça ne sert à rien de vous battre pour des morceaux de terres, alors que, c’est la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Est qui deviendra notre pays, en fait. Donc, chers compatriotes, veuillez vraiment suivre la voie de la raison de la raison comme vous avez commencé, ne vous méfiez pas de moi, ne vous méfiez pas du gouvernement car nous ne sommes pas là pour faire du tort », a fait remarquer Alain Mukulubundu, porte-parole de Nouvel Elan.
Nouvel Elan dénonce les propos défaitistes et la duplicité du régime Tshisekedi
Le parti de Muzito condamne tous ces propos car, rappelle-il, « notre armée ainsi que notre peuple font face à une agression des armées rwandaise, ougandaise et burundaise depuis plusieurs décennies et cette guerre a occasionné des millions de déplacés et de morts. Il y a lieu de noter qu’il n’y a aucun militaire congolais au Rwanda, en Ouganda, ni au Burundi comme c’est le cas en RDC ».
Dans la foulée, il juge curieux de constater le choix opéré par le régime actuel pour trouver la paix sans faire la guerre. « Ne dit-on pas qu’une diplomatie sans une armée forte est comparable à une musique dans instruments ? », s’interroge Mukulubundu.
« Nouvel Elan dénonce les propos défaitistes et la duplicité du régime en place. Monsieur Félix Tshisekedi, président en exercice de la SADC, préfère recourir aux armées de la balkanisation. Donc, aux forces régionales de l’EAC, pour combattre les mêmes forces de l’EAC, alliées du M23, alors que le président en exercice de la SADC, dont les troupes avaient combattu les mêmes pays agresseurs en 1998, sous le règne du feu président Laurent-Désiré Kabila », a-t-il ajouté.
Les Congolais appelés à sanctionner le régime Tshisekedi et à exiger le départ de la force régionale de l’EAC
Nouvel Elan a demandé au peuple congolais de se mobiliser pour obtenir le départ de la Force régionale et sanctionner sévèrement le régime Tshisekedi lors de prochaines échéances électorales prévues en décembre 2023.
« Face à cette trahison, dont se rend coupable le régime actuel en complicité avec certains Etats de la Communauté internationale, Nouvel Elan encourage les FARDC à se battre aux côtés de nos populations contre l’agression rwandaise, ougandaise et les armées de la balkanisation dites les forces régionales de l’EAC », a indiqué Albert Mukulubundu.
Les populations de l’Est du pays sont aussi encouragées à demeurer vigilantes et à résister contre les agresseurs ainsi que leurs complices congolais. « La guerre sera peut-être longue, mais la victoire est certaine. On ne libère pas un peuple, il se libère seul », souligne Nouvel Elan.
Reagan Ndota
AFRIQU’ACTU / MCP , via ttop10buzz.com